Kidal
L’eau se faisant plus rare, les pastoralistes aux traditions ancestrales doivent voyager toujours plus loin à la recherche de l’eau, perdant leurs bêtes et donc leur source de revenus.
Autre conséquence de cette recherche désespérée de l’eau, ce sont les tensions intercommunautaires entre les éleveurs et les communautés locales.
Déjà en pénurie d’eau, ces dernières doivent partager à contrecœur avec les visiteurs saisonniers.
Les sources d’eau s’assèchent, les éleveurs ayant des besoins plus élevés que les familles aux alentours.
Sans eau potable, ces familles sont victimes de maladies hydriques et de malnutrition.
La construction et la bonne gestion de nouvelles sources d’eau
Répondre en urgence à ces besoins, c'est aussi apaiser les tensions
"La fragilité du contexte contribue à la malnutrition."
-- Ildevert Mboungou, Responsable de programme
Eau, hygiène et assainissement à Kidal
des cas de malnutrition sont dûs à de mauvaises conditions d'hygiène et d'accès à l'eau, selon l'OMS.
50%
La lutte contre la malnutrition passe donc aussi par un approvisionnement adéquat d'eau et d'infrastructures d'assainissement, mais aussi par la sensibilisation aux bonnes pratiques d'hygiène.
Les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL passent de foyer en foyer pour rappeler à toutes les familles les bons réflexes tels que le lavage des mains, et pour distribuer des articles essentiels à l'hygiène, comme du savon ou un bidon pour stocker l'eau en toute sécurité.
Hadiza est mère de famille.
Après avoir collecté de l'eau au point d'eau de son village, elle reçoit chez elle une mobilisatrice de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, qui vient observer les pratiques de la famille.
La région de Kidal est l’une des plus vulnérables du pays.
A tradition nomade, les nombreux éleveurs sont fortement affaiblis par la saison sèche qui se transforme de plus en plus souvent en sécheresses.
Suivez à présent le parcours des populations de la région de Tombouctou
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